Quel plaisir, dès la première page, de retrouver Pierre achetant sa baguette dans la boulangerie de son quartier:" Oui, vous voulez quoi? La Sarmentine? La Fleurimeuline du Papé ou... la Grand Siècle à la farine de meule?". "Filez-moi deux pains aux raisins, finalement."
Ça y est, le ton est donné...
Que dire de ce nouvel album?
Pierrot et la bande d'anarchistes malvoyants (ni yeux, ni maître) sont là pour surveiller les dérapages de la "finance carnassière" et sont prêts à commettre leurs "attentats gériatriques" dont je vous passe les détails. Mais les souvenirs de jeunesse et notamment d'Ann Bonny avec laquelle Pierrot braquait les bureaux de Poste plongent ce dernier dans une dépression insondable. Heureusement, c'est sans compter sur l'intervention musclée de Sophie et le retour imprévu de Mimile qui veut raconter l'histoire de la fin du monde- qu'il a vécue personnellement dit-il- à l'aide des marionnettes de Sophie. Irrévérencieux, corrosif, mordant, jubilatoire et si tendre... Encore meilleur que le premier! Qu'est ce qu'on les aime nos vieux fourneaux!
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