Auguste, prof, la cinquantaine, est attendu par ses parents qui quittent à la belle saison leur appart douillet de Cogolin pour leur maison de Laragne. Alors, Auguste y va. C'est comme ça. Ça fait des années que ça dure, mais bon... il n'est pas marié, n'a pas d'enfant. Il est disponible donc.
Ferdinand vit avec Martine qui retrouve une seconde jeunesse dans les bras de Jean-Pierre Robert, le patron du Super U à la gourmette d'or, et avec Carla son ado-ado qui fait la gueule en ne quittant pas des yeux son portable. Et c'est dur!
Agnès, perchée dans son 6e sans ascenseur, subit les nuits agitées de son voisin et les appels téléphoniques de ses frères:" Bonjour soeurette" par ci, "Bonjour soeurette" par là. Sa mère se meurt, Agnès doit les rejoindre.
Enfin, José vit derrière sa télé: "Pas de femme. Pas d'ami. Et très peu d'objets." Bien sûr, il repense parfois à Gisèle qu'il avait rencontrée quand il était jeune mais il n'avait pas été capable de décrocher un mot pour la séduire. Alors, elle était partie.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui parle des gens, comme vous et moi (ah bon, chez vous, c'est mieux, tant mieux!) Je me suis attachée à ces personnages si humains, si désespérés et qui, un jour...
J'ai beaucoup ri aussi, je me suis amusée de toutes ces citations cachées dans le texte, de cette librairie Polycarpe "déserte comme il se doit", des lauriers qui ornent la maison du bon Dieu, des tourtons au clodo, des cadenas du Pont des Arts, des Noces harmoniques de l'Oasis de Cucuron, de la chorale des seniors de Montfavet invitée à chanter gratuitement pour les clients du Super U...
De l'humain, toujours de l'humain, encore de l'humain... alors j'aime!
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